La pandémie de COVID-19 menace de manière disproportionnée les populations vulnérables, y compris les femmes et en particulier les femmes enceintes et en post-partum. Les premières estimations suggèrent que les décès maternels et infantiles pourraient augmenter de 8.7 à 38.6 % et de 9.8 à 44.7 %, respectivement, dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRITI) en raison des perturbations de l'accès aux soins de santé et de l'insécurité alimentaire. Une revue systématique mondiale des impacts sur la santé maternelle a trouvé des preuves de perturbations des services de santé, d'une utilisation réduite des soins prénatals, d'un accès réduit à la planification familiale et d'une augmentation du stress, de l'anxiété et de la dépression liés en partie à l'isolement et à la peur de l'infection au COVID-19. 3 Environ un an après le début de la pandémie de COVID-19, il y a toujours un manque d'informations sur les impacts sociaux, économiques et sanitaires de la pandémie sur les femmes enceintes et en post-partum et leurs nourrissons, en particulier dans les PRFM. Avant la pandémie, le Kenya, en particulier, affichait l'un des taux de mortalité maternelle et néonatale les plus élevés au monde. Une recherche orientée vers l'action est nécessaire pour identifier des solutions et des stratégies pour les gouvernements nationaux et locaux et les communautés. Cette note d'orientation fournit des informations sur les expériences des femmes enceintes et post-partum pendant la COVID-19, en accordant une attention particulière à l'accès aux soins de santé, à l'utilisation des soins de santé maternels et néonatals et à la santé maternelle et néonatale.