La majorité des pauvres n'ont pas accès à des comptes bancaires et doivent recourir à des mécanismes d'épargne informels coûteux. À l'aide d'une expérience sur le terrain, j'ai donné au hasard accès à des comptes bancaires simples sans frais dans des agences bancaires locales à un large échantillon de femmes chefs de famille au Népal. Les résultats montrent qu'il existe une demande inexploitée de comptes d'épargne et que les pauvres épargnent. L'accès aux comptes d'épargne a augmenté les actifs monétaires et le total des actifs sans évincer d'autres types d'actifs ou d'institutions d'épargne. Enfin, l'accès financier a fortement augmenté les investissements des ménages dans la santé et l'éducation.