Le microcrédit n'est pas l'ennemi

Le microcrédit n'est pas l'ennemi

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J'ai eu un éditorial publié hier dans le FT avec Abhijit Banerjee, Pranab Bardhan, Esther Duflo, Erica Field, Asim Khwaja, Dilip Mookherjee, Rohini Pande et Raghuram Rajan, discutant de la récente crise de la microfinance en Inde. Vous devrez peut-être vous inscrire (gratuitement) sur FT.com pour lire le tout.
La microfinance répond à un besoin vital dans les pays en développement : la fourniture de services financiers aux personnes à faible revenu qui n'ont pas accès au système bancaire formel. Ce n'est pas une solution miracle qui met fin à la pauvreté, comme on le prétend parfois. Mais des études ont montré des preuves solides qu'il permet à de nombreuses personnes parmi les plus pauvres du monde de développer des entreprises, de s'assurer contre les intempéries et les maladies, de maintenir l'emploi et de consommer en douceur. Sa principale innovation n'est pas de prêter aux pauvres, mais de le faire à moindre coût et avec des taux d'intérêt plus bas que les prêteurs informels. Le microcrédit peut être rentable, mais ses bénéfices, du moins en Asie du Sud, proviennent principalement de volumes importants plutôt que de marges importantes.

 

14 décembre 2010