L'emploi peut-il réduire l'anarchie et la rébellion ? Une expérience de terrain avec des hommes à haut risque en état fragile

L'emploi peut-il réduire l'anarchie et la rébellion ? Une expérience de terrain avec des hommes à haut risque en état fragile

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Les États et les agences d'aide utilisent des programmes d'emploi pour réhabiliter les hommes à haut risque, convaincus que des opportunités de travail pacifiques les dissuaderont de commettre des actes criminels et violents. Les preuves rigoureuses sont rares. Nous évaluons expérimentalement un programme de formation agricole, d'investissements en capital et de conseil pour les ex-combattants libériens qui exploitaient ou occupaient illégalement des plantations de caoutchouc. 14 mois après la fin du programme, les hommes qui ont accepté l'offre du programme ont augmenté leur emploi et leurs bénéfices agricoles et ont détourné leurs heures de travail des activités illicites. Les hommes ont également réduit leur intérêt pour le travail de mercenaire dans une guerre à proximité. Enfin, certains hommes n'ont pas reçu leurs apports en capital mais s'attendaient à un futur transfert en espèces à la place, et ils ont surtout réduit les activités illicites et mercenaires. Les preuves suggèrent que l'offre de main-d'œuvre illicite et mercenaire réagit à de petits changements dans les retours au travail pacifique, en particulier les incitations futures et en cours. Mais les impacts de la formation seule, sans capital, semblent faibles.

Le 01 juin 2015