Financé par Des chercheurs du HTRI au Kenya développent un programme pour former les travailleurs de première ligne et les responsables gouvernementaux à la création d'environnements de signalement sûrs pour les enfants victimes de trafic à des fins d'exploitation sexuelle. 

Entre 2019 et 2020, le taux de traite d’enfants en Afrique subsaharienne a augmenté de 43 pour cent.¹ Sur la côte du Kenya, la traite des enfants à des fins d'exploitation sexuelle reste répandue, mais peu de ménages déclarent que leurs enfants en ont été victimes ou risquent de le devenir à l'avenir.² En outre, les services de protection limités et les normes sociales négatives concernant la victimisation peuvent décourager les enfants de partager le fait qu'ils ont été victimes de la traite, en particulier auprès des autorités chargées de gérer leur cas.³ 

Financés par HTRI, les chercheurs développent une intervention pour former les travailleurs de première ligne et les représentants du gouvernement à fournir des environnements sûrs aux enfants victimes de trafic à des fins d'exploitation sexuelle pour qu'ils puissent raconter leurs expériences. La formation se concentre sur l’amélioration des connaissances sur l’exploitation des enfants et ses facteurs de risque, les traumatismes et les moyens d’améliorer les soins tenant compte des traumatismes. Cette étude éclairera le développement d'un cadre d'évaluation informé par les survivants et les parties prenantes pour mesurer l'efficacité de cette formation. 

Sources

^1. Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. Rapport mondial sur la traite des personnes 2022. Vienne : AT. ONUDC, 2023.

^2,3. GFEMS Media, « Commercial Sexual Exploitation of Children (CSEC) in Coastal Kenya », Fonds mondial pour mettre fin à l’esclavage moderne, 1er mars 2023

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