Les auteurs rapportent les résultats d'une évaluation randomisée comparant trois interventions VIH/SIDA en milieu scolaire au Kenya : (1) formation des enseignants au programme d'éducation VIH/SIDA du gouvernement kenyan ; (2) encourager les étudiants à débattre du rôle des préservatifs et à écrire des essais sur la façon de se protéger contre le VIH/SIDA ; et (3) réduire le coût de l'éducation. Leur principale mesure de l'efficacité de ces interventions est la maternité chez les adolescentes, qui est associée à des rapports sexuels non protégés. Les auteurs ont également recueilli des mesures des connaissances, des attitudes et des comportements concernant le VIH/SIDA. Après deux ans, les filles dans les écoles où les enseignants avaient été formés étaient plus susceptibles d'être mariées en cas de grossesse. Le programme a eu peu d'autres effets sur les connaissances, les attitudes et le comportement des élèves ou sur l'incidence des grossesses chez les adolescentes. Les débats et les essais sur les préservatifs ont accru les connaissances pratiques et l'utilisation autodéclarée des préservatifs sans augmenter l'activité sexuelle autodéclarée. La réduction du coût de l'éducation en payant les uniformes scolaires a réduit les taux d'abandon, le mariage des adolescents et la procréation.