Améliorer la production agricole au Burkina Faso : Preuve d'un projet avec le sorgho

Améliorer la production agricole au Burkina Faso : Preuve d'un projet avec le sorgho

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Innovations for Poverty Action s'est récemment associé à l'Université d'État du Michigan (MSU) basée aux États-Unis et à deux partenaires au Burkina Faso, l'Institut pour l'environnement et la recherche agricole (INERA) et l'Association des grossistes et des détaillants d'intrants agricoles (AGRODIA), sur une évaluation intitulé « Orientation des investissements vers une intensification agricole durable en Afrique ».

Malgré la disponibilité de nouvelles technologies agricoles, qui peuvent augmenter les rendements et les revenus des ménages, peu d'agriculteurs au Burkina Faso et ailleurs dans la région du Sahel en Afrique subsaharienne utilisent des semences et des engrais améliorés. Cette étude a testé différentes manières d'organiser le marché des intrants et a examiné comment l'adoption d'une technique d'application d'engrais appelée microdosage se propage d'un agriculteur à l'autre. Lire le résumé complet de l'évaluation ici. 

Ce projet a été financé par la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) et le programme USAID BASIS. En partenariat avec les systèmes nationaux de recherche agricole, il a cherché à accroître la sécurité alimentaire et la résilience grâce à des options visant à réduire la pauvreté, la faim, la malnutrition et la dégradation de l'environnement.

Les résultats préliminaires suggèrent que les subventions à elles seules n'étaient pas efficaces pour augmenter l'adoption, mais qu'un engagement souple - où les gens s'engageaient à acheter des intrants au moment où ils avaient de l'argent en main - augmentait considérablement l'adoption des intrants, sans frais supplémentaires pour les fournisseurs. Les résultats suggèrent également que le ciblage basé sur les caractéristiques des réseaux sociaux affecte les schémas de diffusion, en particulier dans les cas où les femmes sont exclues des réseaux sociaux. 

Les principaux objectifs de l'atelier étaient de présenter les résultats importants générés par le projet. Concrètement, ils devaient :

  • Présenter les contraintes liées à l'adoption des packages technologiques
  • Informer les acteurs ruraux sur les options alternatives pour aider les producteurs à sortir de la pauvreté et mieux cibler les programmes de développement et de production technique adaptés aux conditions socio-économiques.
  • Outiller les décideurs pour mieux concevoir les interventions et formuler des politiques d'investissement agricole qui assureront la sécurité alimentaire des agriculteurs sahéliens.

Les participants à l'atelier étaient en grande partie des chercheurs et des décideurs gouvernementaux. Parmi les participants figuraient les chercheurs du projet Isabelle Dabiré, Adama Traoré, Souleymane Ouedraogo et Karim Sawadogo. L'atelier a été animé par le Dr François Lompo, ancien ministre de l'Agriculture du Burkina Faso.

Aujourd'hui, l'utilisation des subventions est courante au Burkina Faso, mais la discussion a tourné autour des implications des résultats de l'étude selon lesquels, même si les subventions ont un impact positif sur l'adoption des intrants agricoles, elles n'avaient pas autant d'impact que les premières foires aux intrants. Les subventions étant très coûteuses pour le gouvernement, l'organisation de foires précoces pourrait être une bonne alternative.

Un article sur cet événement a été publié par l'Agence D'Information Du Burkina. 

Ville

Ouagadougou

Pays

Burkina Faso