Accroître l'acceptabilité du conseil et du dépistage du VIH avec trois C : Commodité, confidentialité et crédibilité

Accroître l'acceptabilité du conseil et du dépistage du VIH avec trois C : Commodité, confidentialité et crédibilité

Blocs de contenu du modèle G
Sous-éditeur

Les agences engagées dans les efforts humanitaires pour prévenir la propagation du VIH ont souligné l'importance du conseil et du test volontaires (CTV), et la plupart des pays à forte prévalence disposent désormais d'installations qui proposent le test gratuitement. L'utilisation de ces services est toutefois décevante, malgré le nombre élevé de personnes déclarant qu'elles aimeraient être testées. Les explications de cet écart reposent généralement sur des réponses à des questions hypothétiques posées en termes de barrières psychologiques ou sociales ; souvent, l'explication est que les gens ont peur d'apprendre qu'ils sont infectés par une maladie qu'ils comprennent comme mortelle et stigmatisante. Pourtant, lorsque nous avons proposé des tests sanguins rapides de porte-à-porte pour le VIH dans le cadre d'une étude longitudinale dans les zones rurales du Malawi, l'écrasante majorité a accepté de se faire tester et de recevoir ses résultats immédiatement. Ainsi, dans cet article, nous demandons : pourquoi plus de personnes ne se font pas tester ? À l'aide d'un plan de recherche explicatif, nous constatons que les Malawiens ruraux réagissent au dépistage du VIH à domicile pour les raisons suivantes : il est pratique, confidentiel et le test sanguin rapide est crédible. Notre étude suggère que l'attention portée à ces facteurs dans les stratégies de CDV peut atténuer la peur du dépistage du VIH et, en fin de compte, augmenter l'adoption dans les milieux ruraux africains.

15 avril 2009