Prévalence des symptômes, des facteurs de risque et des comportements de santé de la COVID-19 dans les communautés d'accueil et de réfugiés à Cox's Bazar : une étude par panel représentative

Prévalence des symptômes, des facteurs de risque et des comportements de santé de la COVID-19 dans les communautés d'accueil et de réfugiés à Cox's Bazar : une étude par panel représentative

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Nous étudions la prévalence des symptômes de la COVID‐19 dans les communautés de réfugiés et d'accueil et leurs corrélations avec les conditions de vie actuelles et pré‐COVID‐19. Nous avons mené une enquête téléphonique auprès d'un échantillon de 909 ménages à Cox's Bazar, tiré d'un panel de ménages représentatif des réfugiés rohingyas et de la population hôte. Nous avons réalisé une liste de contrôle des symptômes pour évaluer le risque de COVID‐19 sur la base des directives de l'OMS. Nous avons inclus des questions portant sur la migration de retour, l'emploi et la sécurité alimentaire. Nous avons posé des questions supplémentaires sur les connaissances et les comportements en matière de santé à un sous-échantillon aléatoire (n = 460). 24.6 % des résidents des camps et 13.4 % de ceux des communautés d'accueil signalent au moins un symptôme commun de la COVID‐19. Parmi ceux qui se sont fait soigner, une majorité l'a fait dans une pharmacie (42.3% dans les camps, 69.6% dans les communautés d'accueil). Alors que la plupart des répondants rapportent une bonne hygiène respiratoire, entre 76.7% (camps) et 52.2% (communauté d'accueil) avaient assisté à une prière commune la semaine précédente. Un autre 47.4% (camps) 34.4% (communauté d'accueil) avaient assisté à un rassemblement social non religieux. La présence de migrants de retour, la mobilité des répondants et l'insécurité alimentaire prédisent fortement les symptômes de la COVID‐19. Conclusion. Les symptômes de la COVID‐19 sont très répandus à Cox's Bazar, en particulier dans les camps de réfugiés. La participation à des événements religieux et sociaux menace les efforts visant à contenir la propagation de la maladie. Les pharmacies et les chefs religieux sont des débouchés prometteurs pour diffuser des informations vitales.

19 mai 2020