Stigmatisation et capacité d'action : Explorer les expériences des jeunes femmes kenyanes avec la stigmatisation de l'avortement et la capacité d'action individuelle

Stigmatisation et capacité d'action : Explorer les expériences des jeunes femmes kenyanes avec la stigmatisation de l'avortement et la capacité d'action individuelle

Blocs de contenu du modèle G
Sous-éditeur

Bien que l'avortement soit désormais légal au Kenya dans des circonstances élargies, l'accès est limité et de nombreux prestataires et individus pensent toujours qu'il est illégal. Cette étude visait à caractériser les perceptions et les expériences des femmes kényanes en matière d'avortement et de services de soins post-avortement (SAA) à Nairobi concernant les obstacles aux soins, les croyances sur l'avortement et la stigmatisation perçue. Nous avons mené 15 entretiens approfondis semi-structurés avec des femmes kenyanes âgées de 18 à 24 ans qui ont récemment reçu des services d'avortement et de SAA dans quatre sites cliniques Marie Stopes Kenya à Nairobi. L'obstacle psychosocial le plus important auquel les répondants ont dû faire face pour demander rapidement l'avortement et les SAA était la stigmatisation perçue. En réponse à la stigmatisation, les participants ont développé un sentiment d'agence et d'autonomie, ce qui leur a permis de donner la priorité à leurs propres besoins de soins de santé par rapport aux préoccupations des autres. Pour aborder de manière adéquate la stigmatisation perçue comme un obstacle à l'avortement et à la recherche de SAA, un changement important des normes culturelles est nécessaire.

30 juillet 2018