Solutions d'assainissement communal pour les bidonvilles urbains d'Orissa, en Inde

Solutions d'assainissement communal pour les bidonvilles urbains d'Orissa, en Inde

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Abstract

Des toilettes améliorées, combinées à des systèmes de responsabilité innovants pour l'entretien, peuvent-elles augmenter l'utilisation des toilettes communautaires dans les zones urbaines de l'Inde ?

Question de politique

Dans les pays densément peuplés et à croissance rapide, les contraintes d'espace sévères, la mauvaise infrastructure des services publics et la construction de logements temporaires peuvent rendre impossibles les installations sanitaires privées des ménages. L'amélioration des toilettes communes, qui desservent des quartiers entiers, peut être un moyen plus réaliste d'améliorer l'assainissement, la santé et le bien-être dans des zones aussi densément peuplées. Cependant, ces types d'installations font face à leurs propres problèmes. Étant donné que les avantages d'installations plus propres s'étendent au-delà de l'individu, les gens peuvent ne pas vouloir aider à la réparation et à l'entretien. Lorsque les toilettes tombent en mauvais état, les gens reviennent souvent à la défécation à l'air libre, ce qui conduit à l'abandon des toilettes communes. Des systèmes innovants de gestion des installations peuvent-ils aider à surmonter ces problèmes d'« action collective » et faire des toilettes communes une option durable dans les bidonvilles urbains ?

Contexte de l'évaluation

Dans les bidonvilles de Bhubaneswar et Cuttack en Inde, presque 45 pour centf les ménages utilisent soit des toilettes publiques, destinées à une population tournante dans les zones commerciales, soit des toilettes communes, qui desservent une population résidentielle fixe. Cependant, l'état de ces installations est très mauvais. Une enquête préliminaire a montré que 53 pour centf ces toilettes étaient soit "sales" soit "très sales", et un établissement sur six était complètement non fonctionnel. Les ménages insatisfaits de la propreté des toilettes de leur communauté ont été plus susceptibles pratiquer la défécation à l'air libre, et presque 30 pour cent des ménages ont déclaré le faire. La recherche qualitative suggère que ces mauvaises conditions peuvent être causées par des systèmes de responsabilité faibles pour l'entretien et la réparation des toilettes.

Détails de l'intervention

Ce programme visait à améliorer l'infrastructure physique des toilettes communautaires et publiques, ainsi qu'à améliorer les systèmes de gestion associés afin d'assurer un entretien à long terme. L'infrastructure physique d'un ensemble de toilettes communautaires existantes et d'un plus petit ensemble de toilettes publiques existantes sera mise à jour pour s'assurer que toutes disposent d'un nombre adéquat de toilettes et de lavabos séparés par sexe ; éclairage et ventilation suffisants; et suffisamment d'eau pour tous les services. Un ensemble de nouvelles toilettes sera également construit selon ces normes. Un sous-ensemble choisi au hasard parmi les toilettes communautaires et publiques bénéficiera également d'infrastructures améliorées, telles qu'un espace pour se baigner. Half des toilettes communautaires et publiques améliorées, y compris celles avec et sans l'infrastructure améliorée, seront sélectionnées au hasard pour être entretenues par une entreprise privée, tandis que le reste sera géré par la communauté selon une « constitution » qui précise les responsabilités et les droits .

Afin d'identifier une solution qui produira les alternatives les plus attrayantes, durables et hygiéniques à la défécation à l'air libre pour les habitants des bidonvilles, les chercheurs testeront une variété d'interventions complémentaires au niveau des ménages, telles que des coupons de réduction pour les installations partagées et la variation de la structure de prix (mensuel laissez-passer vs paiement à l'utilisation). Les chercheurs mèneront également un programme d'activités de génération de la demande dans un sous-ensemble de communautés autour des installations communautaires et publiques. Ces activités seront utilisées pour aider les communautés à remarquer les problèmes liés à la défécation à l'air libre et à développer la cohésion communautaire pour la sanctionner.

Les chercheurs recueilleront des données pour mesurer l'adoption et l'entretien des installations sanitaires tout au long de la durée du programme. Des enquêtes auprès des ménages seront utilisées pour examiner la satisfaction à l'égard des installations, les cas de maladies diarrhéiques et l'accès différentiel au sein du ménage.

Résultats et enseignements politiques

Projet en cours, résultats à venir.

21 mars 2014