Qu’est-ce qui motive la réaction contre les politiques d’intégration des réfugiés ? Preuve du Kenya

Qu’est-ce qui motive la réaction contre les politiques d’intégration des réfugiés ? Preuve du Kenya

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Une rue à Nairobi
Une rue de Nairobi © 2022 mehdi33300/Shutterstock

Résumé : Financés par l'Initiative pour les moyens de subsistance déplacés de l'IPA, des chercheurs mènent une enquête par panel au Kenya pour évaluer l'impact de la loi sur les réfugiés de 2021 et du plan Shirika sur les attitudes à l'égard de l'accueil et de l'intégration des réfugiés et du gouvernement. La loi kenyane de 2021 sur les réfugiés devrait améliorer les moyens de subsistance des réfugiés, en transformant les camps de réfugiés en « installations intégrées » et en renforçant le droit des réfugiés à l'emploi et à la circulation.

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Partout dans le monde, les pays deviennent plus progressistes en ce qui concerne les moyens de subsistance et l’intégration des réfugiés. Les pays à revenu faible ou intermédiaire comme la Colombie, l’Éthiopie, l’Ouganda et la Jordanie ont adopté des politiques d’« intégration locale » qui offrent aux réfugiés davantage de droits au travail, une plus grande liberté de mouvement et un meilleur accès aux services. Le dernier exemple de cette tendance est le Kenya, où la mise en œuvre en cours de la loi de 2021 sur les réfugiés et du « plan Shirika » fait passer le pays de son modèle de longue date de campement forcé de réfugiés à des « installations intégrées », avec un accès amélioré au travail et aux services. . Quelle est l'attitude du public à l'égard de l'intégration des réfugiés au Kenya, et comment les attitudes à l'égard des réfugiés vont-elles changer à la suite de la loi sur les réfugiés de 2021 et du plan Shirika ? 

Financés par l'Initiative pour les moyens de subsistance déplacés de l'IPA, les chercheurs mènent une enquête par panel pour évaluer les attitudes à l'échelle du pays à l'égard des réfugiés avant et plusieurs années après la mise en œuvre des changements politiques. Plus précisément, ils identifieront les changements dans l'attitude du public à l'égard des réfugiés, le soutien au gouvernement kenyan et à ses politiques, ainsi que l'impact perçu de l'accueil des réfugiés sur les citoyens. Les résultats éclaireront les futures interventions visant à réduire les obstacles à l’intégration des réfugiés.

Les résultats sont attendus en 2027.