Les évaluations d'impact peuvent être payantes

Les évaluations d'impact peuvent être payantes

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Parmi les nombreuses excellentes notions que Dean Karlan a évoquées au cours de son Conférence de l'USAID la semaine dernière, l'un avait une résonance particulière. Le professeur Karlan a exprimé son souhait que les praticiens, qui constituaient probablement la majorité de son auditoire au séminaire de l'USAID, considèrent les évaluations d'impact (et les ECR) comme des investissements plutôt que de simples mesures de responsabilisation. 

Par exemple, une évaluation d'impact révèle que certains clients de la microfinance utilisent le crédit pour démarrer de nouvelles entreprises, tandis que d'autres l'utilisent pour s'endetter avec des activités non productives. Dans cette hypothèse, l'impact moyen du crédit n'est que légèrement positif, mais une institution de microfinance qui considère les résultats comme un investissement pourrait reconnaître l'hétérogénéité de l'utilisation du crédit comme une opportunité d'ajustements opérationnels (par exemple, si l'objectif de l'IMF est d'encourager l'esprit d'entreprise, elle pourrait envisager notation de crédit supplémentaire/formation/suivi des clients). Ici, les résultats de la recherche ouvrent de nouvelles possibilités opérationnelles au lieu de fermer la porte à une intervention particulière. 

Les IMF et les organisations de développement avec lesquelles les équipes de recherche s'associent ne doivent jamais avoir l'impression qu'une évaluation d'impact est "faite pour elles", mais plutôt avec elles et, en fin de compte, pour leur bénéfice. Ici, il incombe en partie à l'équipe de recherche de transmettre à la fois l'importance d'une évaluation rigoureuse et la manière dont les résultats de l'évaluation peuvent être déployés pour améliorer la pratique. 

14 mai 2010