Étant donné que les communautés sont si petites et qu'il est pratiquement impossible pour un étranger de visiter sans attirer l'attention massive sur lui-même - même sans distribuer de l'argent ! - nous disons également au groupe "contrôle" qu'ils ont ne sauraient  ont été sélectionnés pour recevoir des subventions en capital.

De toute évidence, je me sens complètement terrifié par le résultat. Imaginez qu'un membre du personnel de l'IPA visite votre maison, vous rencontre en privé, parcourt tout un questionnaire où il vous demande comment vous cultivez et ce que vous feriez avec de l'argent supplémentaire, puis revient 2 semaines plus tard pour dire que nous donnons réellement de l'argent à certaines personnes, mais pas à vous. Je m'excusais déjà en passant en revue les scripts avec les agents de terrain. Mais maintenant, après 3 jours (et 150 agriculteurs en panne), les choses vont bien. Pas seulement ok, mais TOTALEMENT ok. Nous sommes en avance sur le calendrier et j'ai reçu exactement le même nombre d'appels téléphoniques cette semaine que la semaine dernière, alors que nous ne faisions que des relevés.

Les rapports de terrain montrent non seulement l'acceptation des agriculteurs, mais aussi leur compréhension. Un travailleur sur le terrain a expliqué à un certain agriculteur qu'il n'avait pas été sélectionné pour recevoir une subvention, mais que la sélection était faite au hasard – comme si quelqu'un fermait les yeux et cueillait, ou comme si des lots étaient tirés. Puis un fermier voisin est passé et a dit : « Non, un ordinateur a choisi ! "Oh d'accord. Un ordinateur." Le fermier comprit maintenant.

D'autres rapports du terrain incluent beaucoup de "Oh oui, nous savons à ce sujet. D'autres ONG sont venues ici et n'ont donné des trucs qu'à certains d'entre nous, parce qu'elles testaient l'idée avant de la donner à plus de gens. Ou, "Cette année, il n'y avait pas assez d'argent à donner à tous."

Comme dans, il y a tellement de familiarité avec la recherche (majuscule « R ») que les agriculteurs ruraux comprennent parfaitement qu'ils sont à l'étude, une fois de plus, afin que nous puissions tous en apprendre davantage sur les problèmes auxquels les agriculteurs sont confrontés et essayer de penser à des moyens d'aider eux. Et pas seulement la recherche, mais la randomisation - qui peut être rebutante car elle se traduit par donner quelque chose à certains et pas à d'autres Recherche - également. Je suppose que les lecteurs de ce blog seraient ravis. Je suis totalement choqué.

En fait, les agriculteurs disent même que l'IPA est un grave ONG, car nous sommes déjà allés deux fois dans leurs villages ! C'est plus de visites que beaucoup d'autres enquêteurs et ONG ont fait dans le cadre du grand projet de développement du nord du Ghana. Même si la visite numéro deux consiste à dire « Désolé, mais vous ne recevez pas d'argent », les agriculteurs semblent toujours apprécier le geste de la visite supplémentaire, et peut-être même nous font-ils davantage confiance dans nos autres efforts en tant que chercheurs. « Sérieux » est également un compliment assez important au Ghana.