COVID-19 et crimes contre les femmes : témoignages du Mexique
Les chercheurs
Lauren Hoehn Velasco, Adan Silverio-Murillo, José Roberto Balmori de la Miyar
Abstract
Cet article examine si l'ordonnance de maintien à domicile COVID-19 a affecté les crimes ciblant les femmes. Nous utilisons les données nationales sur la criminalité au niveau municipal du système national de sécurité publique du Mexique, qui signale les crimes sexuels, les manquements à la pension alimentaire, la violence domestique et les fémicides. Nous suivons l'évolution mensuelle de la criminalité à l'aide d'un modèle d'étude d'événements. Nos résultats montrent trois modèles principaux. Premièrement, les manquements à la pension alimentaire, les crimes sexuels et la violence domestique suivent une tendance en forme de U. Chaque crime a diminué puis est remonté à son niveau pré-COVID. Deuxièmement, les féminicides, le crime le plus violent contre les femmes, sont restés constants pendant la pandémie. Troisièmement, nous constatons que les fémicides ont diminué dans les municipalités où la vente d'alcool est interdite.
Résultats d'intérêt du projet
Taux de criminalité (mensuel)
Principales conclusions
- Les manquements à la pension alimentaire, les crimes sexuels et la violence domestique suivent une tendance en forme de U. Chaque crime a diminué puis est remonté à son niveau pré-COVID.
- Les fémicides, le crime le plus violent contre les femmes, sont restés constants pendant la pandémie.
- Les fémicides ont diminué dans les municipalités où la vente d'alcool est interdite.
Lien vers les résultats
Lien vers le document de travail
Objectifs d'impact
- Améliorer la santé, la sécurité et l'autonomisation économique des femmes
État des résultats
Résultats
Résultats
- Les manquements à la pension alimentaire, les crimes sexuels et la violence domestique suivent une tendance en forme de U. Chaque crime a diminué puis est remonté à son niveau pré-COVID.
- Les fémicides, le crime le plus violent contre les femmes, sont restés constants pendant la pandémie.
- Les fémicides ont diminué dans les municipalités où la vente d'alcool est interdite.