La réintégration d'anciens membres de groupes armés dans les communautés est un défi politique mondial croissant. Dans des endroits comme le nord-est du Nigéria, où le groupe extrémiste Boko Haram est actif, la combinaison de campagnes de violence à grande échelle contre des civils et de radicalisation par des groupes d'insurgés conduit à une colère intense et accroît la méfiance et la crainte que les membres aient été irrévocablement changés. 

Innovations for Poverty Action (IPA) soutient la recherche qui examine si ces obstacles peuvent être surmontés pour ouvrir la voie à la réintégration. Dans une évaluation randomisée, menée avec Mercy Corps dans le nord-est du Nigeria, les chercheurs se demandent : les enregistrements d'anciens membres de groupes extrémistes s'excusant ou expliquant comment ils ont changé peuvent-ils réduire les sentiments de colère et de peur ? Et si oui, cela augmente-t-il la volonté des gens d'accepter d'anciens membres dans leurs communautés ?

Le jeudi 18 avril 2019, l'IPA a organisé une discussion sur ce travail d'actualité. La directrice de la recherche, le Dr Rebecca Wolfe (directrice des preuves et de l'influence chez Mercy Corps) et Radha Rajkotia (directrice de la recherche et des politiques à l'IPA) ont donné un aperçu de l'étude, suivi d'une partie questions-réponses.

Les documents de cet événement Evidence Matters seront disponibles à une date ultérieure.