La mortalité maternelle reste très élevée dans de nombreuses régions du monde en développement, en particulier en Afrique subsaharienne. Une sensibilisation limitée aux facteurs de risque de mortalité maternelle, tels que l'âge maternel et l'espacement des naissances, peut contribuer à la persistance de taux de mortalité élevés, et des campagnes de santé publique visant à accroître la sensibilisation aux facteurs de risque pourraient contribuer à réduire la mortalité maternelle. La recherche montre que les hommes, en particulier, ont tendance à sous-estimer le risque de mortalité maternelle, ce qui peut entraîner une baisse de leur demande de contraception. Les chercheurs ont travaillé en étroite collaboration avec le ministère zambien de la Santé et des ONG locales pour évaluer l'impact de la fourniture d'informations aux hommes et aux femmes sur le risque de mortalité maternelle sur la connaissance du risque, la demande de planification familiale et les résultats en matière de santé maternelle et infantile. Les résultats préliminaires indiquent que le fait de fournir les informations aux maris a entraîné une réduction de la fécondité dans l'année qui a suivi, tandis que le fait de fournir des informations aux femmes n'a pas eu d'impact comparable.