Au Ghana et dans de nombreux autres pays d'Afrique subsaharienne, les agriculteurs investissent peu dans les intrants, tels que les semences améliorées, les engrais et d'autres produits chimiques pour améliorer leurs rendements. L'une des raisons à cela peut être le risque associé à des facteurs hors de leur contrôle, comme la météo. Dans le cadre du projet « Disseminating Innovative Resources and Technologies to Smallholder Farmers », des chercheurs se sont associés à une société de prévision météorologique pour tester l'impact de la fourniture quotidienne de prévisions météorologiques à court terme par SMS.

Principales conclusions

Après 1 an :

• Les agriculteurs qui ont reçu les prévisions, ainsi que les agriculteurs vivant à proximité, ont utilisé ces informations pour modifier leur comportement, le calendrier de plantation et l'application de produits chimiques pour les jours où de faibles pluies étaient prévues.
• Cependant, il n'y avait pas d'impact perceptible du service sur les bénéfices globaux des agriculteurs.
• Dans l'ensemble, les résultats suggèrent que les prévisions sont peu coûteuses et efficaces pour modifier le comportement des agriculteurs, mais qu'elles n'étaient pas suffisantes pour augmenter à elles seules les bénéfices globaux.