Les tests expérimentaux des programmes de microcrédit ont systématiquement échoué à trouver des effets sur les revenus des entreprises et des ménages. Le modèle de microfinance actuel et le ciblage des clients passent-ils à côté d'effets importants de la finance ? Je présente les résultats d'une expérience randomisée avec des propriétaires de microentreprises en Ouganda qui cherchait à élargir l'accès au financement pour les hommes et les femmes qui n'étaient généralement pas éligibles au financement dans des circonstances normales dans le but d'augmenter les bénéfices commerciaux et l'emploi. Les participants se sont vu offrir un capital avec remboursement (prêts bonifiés) ou sans (subventions) et ont été choisis au hasard pour recevoir ou non une formation en compétences commerciales en conjonction avec le capital. Conformément à la littérature existante, je ne trouve aucun effet pour les entreprises féminines de l'une ou l'autre forme de capital ou de la formation. Cependant, je trouve des effets importants pour les hommes ayant accès à des prêts combinés à une formation. Il n'y a aucun effet pour les hommes ou les femmes des subventions, ce qui suggère que les exigences de remboursement peuvent augmenter la probabilité d'un investissement productif. Je trouve également peu de preuves que l'investissement en capital et la formation dans quelques entreprises évincent d'autres entreprises. Les résultats indiquent que les entreprises appartenant à des hommes qui manquent de liquidités - un échantillon qui n'est pas bien ciblé par les organisations de microcrédit ou les chercheurs - peuvent bénéficier de financements subventionnés, et que cela peut avoir des effets positifs plus importants sur la croissance des revenus et de l'emploi pour une économie.