Retourner à la maison? Pourquoi pousser les réfugiés syriens à rentrer ne sera probablement pas efficace
Douze ans après le début de la guerre civile en Syrie, 5.5 millions de Syriens vivent dans les pays voisins, dont beaucoup sont déplacés depuis une décennie ou plus. Une grande partie de la Syrie reste dévastée et de nombreux réfugiés envisageant de rentrer craignent la violence, la persécution et les représailles du gouvernement dans la période d'après-guerre.
En février 2023, la crise humanitaire actuelle du pays a été aggravée par le tremblement de terre de magnitude 7.8 qui a frappé le sud de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie, laissant encore plus de personnes sans abri ni services publics de base. Cela a ravivé d'importantes questions sur le sort des Syriens déplacés et leurs perspectives de retour chez eux. Certains gouvernements ont pris des mesures actives pour pousser les réfugiés à retourner en Syrie, mais de nombreux membres de la communauté internationale estiment que les conditions dans le pays restent inadaptées. La voix des réfugiés syriens est absente de ces discussions. Veulent-ils retourner en Syrie ? Si oui, quand et dans quelles conditions ? Quels facteurs prédisent le retour des réfugiés ? Des chercheurs de l'Immigration Policy Lab (IPL) ont mené une enquête représentative auprès de 3,000 2019 réfugiés syriens au Liban en XNUMX pour connaître leurs intentions de retour.