Les pauvres peuvent épargner et le font, mais utilisent souvent des instruments formels ou informels qui présentent un risque élevé, un coût élevé et une fonctionnalité limitée. Cela pourrait conduire à une sous-épargne par rapport à un monde sans marchés ni frictions comportementales. Une épargne insuffisante peut avoir des conséquences importantes sur le bien-être : consommation variable, faible résistance aux chocs et investissements rentables sacrifiés. Nous exposons cinq ensembles de contraintes susceptibles d'entraver l'adoption et l'utilisation efficace des produits et services d'épargne par les pauvres : les coûts de transaction, le manque de confiance et les obstacles réglementaires, les lacunes en matière d'information et de connaissances, les contraintes sociales et les biais comportementaux. Nous discutons de chacun en théorie, puis résumons les preuves empiriques connexes, en mettant l'accent sur les expériences récentes sur le terrain. Nous avons ensuite proposé des domaines clés ouverts pour la recherche et la pratique.