À l'aide d'une évaluation aléatoire au Kenya, nous mesurons les impacts sur la santé de la protection des sources, un investissement qui améliore la qualité de l'eau de source. Nous estimons également l'évaluation par les ménages de la protection des sources et simulons les impacts sur le bien-être des alternatives au système actuel de droits de propriété commune sur l'eau, qui limite les incitations à l'investissement privé. Les investissements dans les infrastructures de source réduisent la contamination fécale de 66 %, mais la qualité de l'eau des ménages s'améliore moins, en raison de la recontamination. La diarrhée infantile diminue d'un quart. Les estimations des préférences révélées basées sur les coûts de déplacement des évaluations des ménages sont beaucoup plus faibles que les évaluations des préférences déclarées et les évaluations des planificateurs de la santé, et sont cohérentes avec les modèles dans lesquels la demande de santé est très élastique par rapport au revenu. Nous estimons que les normes de propriété privée généreraient peu d'investissements supplémentaires tout en imposant des coûts statiques importants en raison d'une tarification supérieure au coût marginal, la propriété privée fonctionnerait mieux à des niveaux de revenu plus élevés ou en cas de pénurie d'eau, et des institutions alternatives pourraient apporter des améliorations de Pareto. Codes JEL : C93, H75, O13, Q25, Q51.