De la violence au vote : guerre et participation politique en Ouganda

De la violence au vote : guerre et participation politique en Ouganda

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Quel est l'héritage politique des conflits violents ? Je présente des preuves d'un lien entre la violence passée et l'engagement politique accru parmi les ex-combattants. Les preuves proviennent du nord de l'Ouganda, où le recrutement des rebelles a généré une variation quasi-expérimentale de qui a été enrôlé par enlèvement. Les données d'enquête suggèrent que les enlèvements entraînent une augmentation substantielle du vote et du leadership communautaire, en grande partie en raison des niveaux élevés de violence dont ils sont témoins. Pendant ce temps, les enlèvements et la violence ne semblent pas affecter la participation non politique. Ces schémas ne s'expliquent pas facilement par les théories conventionnelles de la participation, notamment la mobilisation des élites, les coûts différentiels et les préférences altruistes. Les entretiens qualitatifs suggèrent que la violence peut conduire à la croissance personnelle et à l'activation politique, une possibilité soutenue par la recherche psychologique sur les effets positifs des événements traumatisants. Alors que la généralisabilité de ces résultats nécessite plus de preuves pour juger, les résultats remettent en question notre compréhension du comportement politique et pointent vers de nouvelles voies de recherche importantes.

01 mars 2009