Qu'est-ce qui fonctionne dans la lutte contre les maladies diarrhéiques dans les pays en développement ? Un examen critique

Qu'est-ce qui fonctionne dans la lutte contre les maladies diarrhéiques dans les pays en développement ? Un examen critique

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Les objectifs du Millénaire pour le développement appellent à réduire de moitié la proportion de personnes sans accès durable à l'eau potable. Cet objectif a été adopté en grande partie parce que l'eau potable était considérée comme essentielle pour lutter contre les maladies diarrhéiques, qui tuent 2 millions d'enfants chaque année. Il existe des preuves irréfutables que la fourniture d'eau courante et d'assainissement peut réduire considérablement la mortalité infantile. Cependant, dans les agglomérations rurales dispersées, fournir aux ménages une infrastructure complète d'eau courante et d'assainissement coûte cher. De nombreux pays pauvres se sont donc plutôt concentrés sur la fourniture d'infrastructures hydrauliques au niveau communautaire, telles que des puits. Diverses interventions traditionnelles de santé infantile se sont avérées efficaces dans la lutte contre la diarrhée. Parmi les interventions environnementales, le lavage des mains et le traitement de l'eau au point d'utilisation réduisent tous deux la diarrhée, bien qu'il faille en apprendre davantage sur les moyens d'encourager les ménages à adopter ces changements de comportement. En revanche, il y a peu de preuves que la fourniture d'une infrastructure d'eau rurale au niveau communautaire réduit considérablement les maladies diarrhéiques ou que cette infrastructure puisse être entretenue efficacement. Les investissements dans les infrastructures d'approvisionnement en eau communales sans eau courante peuvent répondre à d'autres besoins et peuvent réduire la diarrhée dans des circonstances particulières, mais les arguments en faveur de la priorité accordée à la fourniture d'infrastructures communales doivent être présentés plutôt que supposés.

01 mai 2007