Le marché de l'information agricole locale dans l'ouest du Kenya

Le marché de l'information agricole locale dans l'ouest du Kenya

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Abstract

Fournir de meilleures informations aux agriculteurs sur les conditions agricoles locales pourrait leur permettre de prendre des décisions agricoles plus éclairées et appropriées au niveau local, avec des conséquences potentiellement positives pour leurs revenus, leur production alimentaire et l'environnement. Cette étude dans l'ouest du Kenya testera les défaillances du marché de l'information agricole locale et mesurera l'impact de la diffusion de l'information locale sur les décisions des agriculteurs d'investir dans les intrants agricoles.

Question de politique

À travers l'Afrique, les conditions pédologiques et agro-climatiques varient considérablement d'un endroit à l'autre, et certains chercheurs affirment que cette grande variabilité a entravé la capacité du continent à récolter les bénéfices de la révolution verte comme l'ont fait l'Asie et l'Amérique latine. Après tout, l'efficacité et/ou la rentabilité d'intrants agricoles spécifiques peuvent dépendre fortement des conditions locales telles que le type de sol, le microclimat et les prix locaux. Fournir de meilleures informations aux agriculteurs sur les conditions agro-climatiques locales peut les aider à prendre des décisions agricoles plus éclairées et appropriées, avec des conséquences potentiellement positives pour leurs revenus, leur production alimentaire et l'environnement. Cependant, l'information a traditionnellement été difficile à vendre : puisqu'elle peut être facilement partagée, il est difficile pour un producteur d'information de recouvrer ses coûts. Les défaillances du marché de l'information locale pourraient justifier l'élaboration de politiques qui soutiendraient la création et la diffusion de l'information locale.

Contexte de l'évaluation

Dans l'ouest du Kenya, les analyses de sol permettant de déterminer le type et la quantité d'intrants adaptés à une zone donnée sont rarement utilisées. La plupart des petits agriculteurs n'ont jamais formellement expérimenté différents engrais sur leurs propres terres. Bien que les tests de sol et les parcelles expérimentales puissent être trop coûteux à mettre en œuvre pour chaque agriculteur (d'autant plus que les exploitations sont petites), tester les sols pour certains agriculteurs de la région et partager ces résultats avec les agriculteurs voisins pourrait potentiellement être un moyen rentable de produire localement. informations pertinentes sur les conditions du sol et les intrants appropriés.

Détails de l'intervention

Cette étude dans l'ouest rural du Kenya vise à mesurer la demande des agriculteurs en informations agricoles locales, à évaluer l'impact et la rentabilité de différentes interventions d'information et à explorer le potentiel des mécanismes institutionnels pour remédier aux défaillances du marché.

Tout d'abord, les chercheurs effectueront une évaluation aléatoire auprès d'un groupe de 1,069 269 petits exploitants agricoles afin de mieux comprendre comment deux types d'informations affectent leurs décisions d'achat d'engrais. Huit cents répondants seront assignés au hasard pour recevoir des analyses de sol ou à la fois des analyses de sol et des parcelles d'essai sur leur terrain. Les XNUMX répondants restants serviront de groupe de comparaison. Au cours d'une première enquête, des échantillons de sol seront prélevés et envoyés à un laboratoire pour être testés, afin de mesurer l'acidité et la composition en éléments nutritifs du sol et de déterminer le meilleur type d'intrants pour améliorer la qualité du sol.

Les agriculteurs chargés de recevoir des parcelles d'essai recevront des engrais et une assistance technique pour mettre en place des parcelles utilisant différents types d'engrais. Après la récolte avec les agriculteurs, les chercheurs analyseront les rendements des parcelles d'essai pour informer les agriculteurs des intrants les plus rentables pour leurs terres. Tous les répondants recevront également des coupons d'engrais pour mesurer l'effet de l'information sur les décisions d'achat d'engrais.

Deuxièmement, les chercheurs mesureront la demande d'informations agricoles locales d'un nouveau groupe d'agriculteurs identifié dans la première évaluation. Pour ce faire, l'équipe de recherche obtiendra la volonté des agriculteurs de payer pour les résultats des parcelles d'essai et des analyses de sol d'autres agriculteurs de leur région.  

Troisièmement, les chercheurs travailleront également avec le deuxième échantillon d'étude pour examiner l'efficacité relative de deux sources supplémentaires d'informations agricoles sur les connaissances des agriculteurs et les décisions d'investissement. Dans le cadre d'un partenariat avec l'Organisation de recherche sur l'agriculture et l'élevage du Kenya, ils diviseront au hasard l'échantillon en trois groupes : un incité à participer aux journées portes ouvertes des agriculteurs, un à recevoir une intervention par SMS et un groupe de comparaison. Les journées champêtres des agriculteurs présenteront des parcelles d'essai et fourniront des informations sur les meilleures pratiques agricoles. L'intervention SMS fournira aux agriculteurs des conseils généraux sur la façon d'augmenter les rendements tout au long de la saison.

Enfin, une fois les résultats des enquêtes finales disponibles, les chercheurs compareront toutes les inventions d'information testées pour identifier les solutions les plus rentables et les plus évolutives.

Résultats et enseignements politiques

Résultats à venir.

26 mars 2015