Le retour au capital pour les petits détaillants au Kenya

Le retour au capital pour les petits détaillants au Kenya

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Abstract

Partout dans le monde en développement, l'entreprise familiale est la forme d'entreprise la plus courante. Bien que ces types d'entreprises soient répandus, il existe une énorme hétérogénéité dans le succès de ces entreprises. Par exemple, dans le secteur du commerce de détail, certaines entreprises détiennent d'importants stocks et réalisent des bénéfices importants, tandis que d'autres détiennent des stocks minimes et ne fournissent guère plus qu'un revenu de subsistance à leurs propriétaires. Compte tenu de l'importance des petites entreprises dans les pays pauvres, il est important de comprendre pourquoi certaines entreprises réussissent mieux que d'autres et d'identifier les moyens potentiels de remédier aux contraintes qui empêchent certaines entreprises de devenir plus rentables.

Ce projet tire parti des caractéristiques de l'industrie de la vente au détail pour estimer explicitement le taux de rendement d'une augmentation marginale des stocks pour un ensemble de petites entreprises de vente au détail dans les zones rurales du Kenya. La stratégie empirique est basée sur le fait que les détaillants doivent établir des stocks tels que le bénéfice marginal de la détention de la dernière unité (le profit attendu) soit exactement égal à son coût marginal (le coût d'opportunité de la détention du capital). Nous estimons le taux de rendement marginal de 2 façons. Premièrement, nous mesurons les ventes perdues en raison d'inventaires insuffisants. Deuxièmement, nous utilisons un ensemble de données administratives pour observer si les entreprises achètent suffisamment de stocks pour bénéficier de remises sur quantité.

Résultats et enseignements politiques

Les résultats préliminaires suggèrent que les rendements du capital des stocks dans le secteur de la vente au détail au Kenya sont probablement bien supérieurs aux rendements des investissements sur les marchés boursiers des pays développés et suggèrent que ces rendements diffèrent probablement considérablement d'une entreprise à l'autre. La mise en œuvre d'autres enquêtes et interventions est en cours.

24 avril 2014