Subventions en espèces inconditionnelles pour les personnes vivant avec le VIH/sida en Ouganda

Subventions en espèces inconditionnelles pour les personnes vivant avec le VIH/sida en Ouganda

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Abstract

La recherche a montré que le VIH/SIDA affecte non seulement la santé des personnes infectées, mais aussi leur sécurité financière et la sécurité financière de leurs ménages, aggravant souvent la pauvreté existante. Les chercheurs présenteront des subventions en espèces inconditionnelles, associées à des séances de planification financière, aux personnes vivant avec le VIH/sida afin d'évaluer l'impact sur la santé et la sécurité financière des participants.

Question de politique

Les preuves indiquent que le VIH/SIDA affecte non seulement les individus infectés, mais aussi la santé et la richesse de leurs ménages. Lorsqu'un membre du ménage est affecté par le VIH/SIDA, cela peut exacerber la pauvreté existante en entravant la productivité et en imposant des coûts supplémentaires aux ménages, tels que les soins de santé et les frais funéraires. Le lien entre le VIH/SIDA et la pauvreté a amené certains chercheurs et décideurs ces dernières années à examiner l'aide financière comme un outil potentiel dans la lutte contre le SIDA.1 Cette étude met en lumière cette relation en évaluant l'impact de l'octroi de subventions en espèces inconditionnelles, associées à des séances de planification financière, aux personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Contexte de l'évaluation

En Ouganda, environ 1.5 million de personnes, soit 7.2 % de la population, vivent avec le VIH.2 Le taux d'infection élevé va de pair avec des taux de pauvreté élevés, en particulier dans les zones rurales. En 2012, l'Ouganda se classait au 161e rang sur 187 pays selon l'indice de développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement.

L'organisation de soutien au sida(TASO), le partenaire de mise en œuvre de cette étude, est une ONG ougandaise fondée en 1987. TASO a fourni des services de lutte contre le VIH/SIDA à plus de 200,000 XNUMX personnes depuis sa création et compte désormais onze centres de services répartis dans tout l'Ouganda. TASO recherche de nouvelles preuves des moyens de soutenir leurs clients, et est prêt à étendre la microfinance et les opportunités de subventions à travers l'Ouganda s'il existe des preuves convaincantes que ces programmes améliorent la vie des patients.

Détails de l'intervention

Pour évaluer l'impact des subventions en espèces inconditionnelles sur la santé et la sécurité financière des personnes vivant avec le VIH/sida, les chercheurs effectueront une évaluation aléatoire d'un programme de subventions en espèces, conçu conjointement par des chercheurs et TASO, et administré par TASO. Le programme de subventions en espèces inconditionnelles fournira des transferts en espèces de 350,000 138 shillings ougandais (environ XNUMX dollars américains), sans conditions, aux clients TASO séropositifs pour le VIH/sida.

Environ 2,200 18 clients TASO séropositifs pour le VIH/SIDA, âgés de 60 à XNUMX ans, seront répartis au hasard dans l'un des quatre groupes suivants : i) un groupe de traitement qui recevra des transferts monétaires sans instructions sur la manière dont l'argent doit être dépensé, ii) un groupe de traitement qui recevront des transferts en espèces plus des conseils financiers, iii) un groupe de traitement qui sera informé qu'il recevra un transfert en espèces après un an, et iv) un groupe de comparaison qui ne recevra aucune intervention. Le troisième groupe de traitement permettra aux chercheurs de voir comment la situation financière et la planification des participants changent, ou si cela change du tout, lorsqu'ils savent qu'ils recevront de l'argent dans un an.

Le quart des clients qui reçoivent à la fois des subventions en espèces et des conseils financiers rencontreront un conseiller financier deux fois dans un centre TASO, avec six jours entre les réunions, puis recevront la subvention à la fin de la deuxième réunion d'une heure. Lors des réunions, les conseillers aideront les clients à réfléchir et à planifier la subvention. Les discussions porteront sur des sujets tels que l'établissement d'attentes réalistes, la hiérarchisation des dépenses, la gestion des attentes des membres de la famille concernant la subvention et la résistance aux tentations. En outre, les conseillers détailleront les activités génératrices de revenus, les prêts et/ou l'épargne, en fonction des intérêts particuliers du client.

Résultats et enseignements politiques

Résultats à venir.

Sources

 Sengupta, Rajdeep et Craig P. Aubuchon. "La révolution de la microfinance : un aperçu." Examen de la Banque de réserve fédérale de Saint-Louis 90, non. janvier/février 2008 (2008).

 ONUSIDA. Rapport national Ouganda. 2012. Disponible sur : http://www.unaids.org/en/regionscountries/countries/uganda/

27 octobre 2014