Comprendre les facteurs ayant un impact sur la vaccination contre le VPH au Kenya et au Malawi

Comprendre les facteurs ayant un impact sur la vaccination contre le VPH au Kenya et au Malawi

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Fille recevant un vaccin
Médecin de la Mission de l'UNICEF administrant un vaccin à une jeune fille © Valeriya Anufriyeva 2008

Les chercheurs s'associent à l'IPA Kenya pour évaluer les facteurs sous-jacents contribuant à la faible utilisation des vaccins contre le VPH et offrir des pistes pour faire face à l'augmentation des taux de vaccination.

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Le cancer du col de l’utérus est un problème de santé mondial important, avec environ 350 2022 décès signalés en XNUMX.1 Il se classe au quatrième rang des cancers les plus répandus chez les femmes dans le monde, principalement en raison du virus du papillome humain (VPH), responsable de plus de 95 pour cent des cas de cancer du col de l'utérus.2

Les mesures préventives, telles que les vaccins contre le VPH, jouent un rôle crucial dans la réduction du risque de cancer du col de l'utérus. C’est pourquoi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’administrer ces vaccins aux filles âgées de 9 à 14 ans avant toute exposition potentielle au VPH. En 2019, le gouvernement kenyan a lancé un programme offrant des vaccins gratuits contre le VPH, consistant en deux doses administrées à des filles de 10 ans à six mois d'intervalle. Cependant, le recours à ces vaccins a été particulièrement faible, avec seulement 31 % des filles éligibles entièrement vaccinées en 2020.3 La vaccination contre le VPH au Malawi est tout aussi faible, puisque 14 pour cent des filles éligibles en 2021 avaient reçu leur première dose.4

Pour évaluer les facteurs influençant le faible recours au vaccin contre le VPH au Kenya et au Malawi, des chercheurs travaillant avec l'IPA ont lancé une enquête Random Digit Dial (RDD) en 2023 auprès de 1,300 150 soignants de filles préadolescentes. Cette enquête téléphonique couvrait diverses dimensions, notamment les connaissances des soignants sur le vaccin contre le VPH, les perceptions, les attitudes, l'accès aux services de vaccination et la disponibilité des informations concernant le vaccin. Pour compléter l'enquête téléphonique, les chercheurs ont également mené un exercice de validation impliquant des enquêtes auprès des ménages auprès de XNUMX soignants et de leurs préadolescentes dans les comtés de Busia et de Nairobi au Kenya pour évaluer si les soignants peuvent déclarer de manière fiable le statut vaccinal contre le VPH de leurs filles.

Les résultats seront disponibles en 2024.

Sources

1,2. Organisation mondiale de la santé, « Cancer du col de l'utérus », Organisation mondiale de la santé, 17 novembre 2023, https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/cervical-cancer

3. Umutesi, Grace, Lynda Oluoch, Bryan J. Weiner, Elizabeth Bukusi, Maricianah Onono, Betty Njoroge, Lucy Mecca, Kenneth Ngure, Nelly R. Mugo et Ruanne V. Barnabas. "Vaccination contre le VPH au Kenya : un protocole d'étude pour évaluer les points de vue des parties prenantes sur les moteurs de mise en œuvre de la vaccination contre le VPH et l'acceptabilité de la stratégie de dose réduite parmi les prestataires." Frontières des services de santé 3 (2023).

4. Bruni, Laia, Anna Saura-Lázaro, Alexandra Montoliu, Maria Brotons, Laia Alemany, Mamadou Saliou Diallo, Oya Zeren Afsar et al. "Introduction de la vaccination contre le VPH dans le monde et estimations de l'OMS et de l'UNICEF de la couverture nationale de vaccination contre le VPH 2010-2019." Médecine préventive 144 (2021) : 106399.

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