Examen de l'impact de l'assurance pluie et des réseaux familiaux au Burkina Faso

Examen de l'impact de l'assurance pluie et des réseaux familiaux au Burkina Faso

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Abstract

L'assurance indexée sur les précipitations peut aider les petits exploitants agricoles à faire face aux risques pesant sur leurs moyens de subsistance, mais la souscription à cette assurance est souvent faible. Étant donné que les agriculteurs dépendent souvent de parents urbains pour un soutien financier lorsque le mauvais temps affecte leurs moyens de subsistance, et que les institutions financières peuvent atteindre les résidents urbains à faible coût, la commercialisation de produits d'assurance aux migrants urbains ayant des parents dans les zones rurales, plutôt que de les vendre directement aux agriculteurs, peut être un moyen efficace d'augmenter la couverture d'assurance pluie. UN étude pilote précédente ont suggéré des résultats prometteurs pour la souscription d'une assurance contre les précipitations auprès de parents urbains. Les chercheurs s'associent désormais à l'IPA et à PlaNet Guarantee pour mener une évaluation randomisée à grande échelle qui mesurera la demande d'assurance pluie parmi les migrants urbains et les ménages ruraux et son impact sur les résultats économiques de ce dernier groupe.

Question de politique

Les moyens de subsistance des agriculteurs dépendent généralement des rendements des cultures qui peuvent être affectés par des conditions météorologiques imprévisibles. Lorsque des conditions météorologiques défavorables frappent et entraînent une récolte décevante, ces agriculteurs comptent souvent sur le soutien financier de parents dans les zones urbaines. En conséquence, l'assurance indexée sur les précipitations - dans laquelle un paiement est lié à un indice de données pluviométriques dans une région - a le potentiel d'aider à réduire les risques non seulement pour les agriculteurs, mais aussi pour les proches travaillant en milieu urbain. Cette assurance a été démontré dans d'autres contextes pour atténuer les risques des agriculteurs et stimuler l'augmentation des investissements agricoles. Une estimation suggère que jusqu'à 700 millions de personnes en Afrique pourraient bénéficier d'une assurance formelle, mais la participation des personnes qui pourraient en bénéficier est souvent faible aux prix du marché, avec moins de trois pour cent de ces bénéficiaires potentiels utilisant des produits d'assurance.1

Les raisons de cette faible utilisation peuvent inclure l'analphabétisme financier et un manque de confiance dans les prestataires d'assurance parmi les populations rurales, qui pourraient être atténués par la commercialisation du produit auprès des citadins qui peuvent avoir plus de familiarité et d'expérience avec les produits d'assurance. Accroître ainsi le recours à l'assurance aux prix du marché est un moyen potentiellement plus rentable d'augmenter la couverture d'assurance que de fournir des subventions pour l'assurance, et pourrait améliorer le bien-être des participants tant urbains que ruraux.

Contexte de l'évaluation

Cette étude se déroule à Ouagadougou, au Burkina Faso, et dans deux régions rurales voisines (Centre Sud et Centre Ouest). Environ 80 pour cent de la population du Burkina Faso vit dans les zones rurales, où l'agriculture est l'activité économique dominante. L'évaluation s'appuie sur une étude pilote avec des résultats prometteurs qui ont exploré la commercialisation d'une assurance contre les précipitations auprès des migrants urbains ayant des parents dans les zones rurales engagés dans l'agriculture, plutôt que de la commercialiser directement auprès des agriculteurs.

Dans le pilote, le nombre de citadins déclarant qu'un parent rural avait demandé de l'argent a doublé pendant les périodes de faibles précipitations (de 30 à 60 %). Le pilote a constaté que la demande était élevée pour le produit d'assurance commercialisé de cette manière : 22 % des parents urbains à qui l'assurance avait été proposée l'ont achetée, et ils étaient plus susceptibles de l'acheter si la police d'assurance spécifiait que l'indemnisation serait versée directement aux ruraux. agriculteur plutôt qu'à l'abonné.

Les données initiales de cette évaluation suggèrent qu'une grande majorité des ménages ruraux (environ 83 %) ont un parent migrant.

Détails de l'intervention

Les chercheurs travaillent avec IPA et PlaNet Guarantee pour concevoir, commercialiser et évaluer l'impact de l'assurance pluie sur les ménages ruraux et les migrants urbains. L'étude mesure la demande d'assurance contre les précipitations parmi les deux groupes et les impacts économiques de l'assurance, y compris la façon dont elle affecte les investissements agricoles des ménages ruraux, les choix de production et la consommation des ménages ruraux, et comment elle affecte les décisions économiques des migrants urbains (y compris le soutien financier qu'ils apportent aux parents ruraux).

Afin de comprendre ces impacts, 88 villages (comprenant 1,760 1,037 ménages participants) et XNUMX XNUMX migrants originaires de ces villages et vivant actuellement à Ouagadougou sont assignés à l'un des quatre groupes :

  • Migrants urbains : L'assurance est commercialisée auprès des migrants urbains mais pas auprès des ménages du village d'où ils ont migré.
  • Ménages ruraux : L'assurance est commercialisée auprès des ménages villageois mais pas auprès de leurs parents urbains.
  • Migrants urbains et ménages ruraux : Les migrants urbains et les ménages ruraux se font vendre une assurance.
  • Groupe de comparaison : Ni les participants urbains ni ruraux de ce groupe ne reçoivent de marketing d'assurance. 

Les chercheurs mèneront deux séries d'enquêtes auprès des participants - une enquête initiale en 2019 et une enquête finale en 2022 - et s'appuieront également sur les données administratives sur la souscription d'assurance du partenaire de mise en œuvre PlaNet Guarantee.

Résultats et enseignements politiques

Projet en cours.

Sources

Matul, M., McCord, J., Phily, C. et Harms, J. 2010. Le paysage de la micro-assurance en Afrique. Organisation Internationale du Travail.

22 août 2019