L'impact des salles de lactation sur la participation et la productivité des femmes au marché du travail
La maternité réduit la probabilité pour les femmes de participer au marché du travail et réduit souvent le salaire et les opportunités des femmes. L'un des défis auxquels sont confrontées les femmes qui travaillent est de savoir si elles doivent continuer à allaiter, une activité fortement recommandée pour la santé de l'enfant, ou si elles doivent retourner au travail. En 2017, le Kenya a promulgué une loi sur la santé obligeant les employeurs à créer des salles de lactation, mais le respect des salles de lactation est faible.
Les chercheurs développent une intervention pour accroître la conformité du lieu de travail avec la loi sur les salles de lactation et mesurer son impact sur la participation des femmes, les heures de travail et la productivité. L'équipe de recherche identifiera 62 organisations pour participer à l'étude parmi les institutions publiques à forte proportion d'employées à Nairobi. Les établissements seront assignés au hasard à différents groupes pour évaluer :
- L'efficacité d'une approche « soft » vs « hard » : Dans le cadre de « l'approche soft », les organismes créeront des comités spécifiques ayant pour mandat de faire avancer la politique des salles de lactation. Dans le cadre d'une "approche dure", les organisations recevront des incitations financières pour créer des salles de lactation.
- L'efficacité des différentes approches qui n'impliquent que des employées féminines par rapport à d'autres approches qui impliquent des groupes mixtes.
Les résultats de ce projet seront disponibles d'ici mai 2023.