L'impact de la formation à l'agriculture axée sur le marché sur les moyens de subsistance des agriculteurs au Kenya

L'impact de la formation à l'agriculture axée sur le marché sur les moyens de subsistance des agriculteurs au Kenya

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Abstract

L'une des raisons des faibles revenus des petits exploitants agricoles d'Afrique subsaharienne peut être le manque de demande pour leurs cultures sur les marchés auxquels ces agriculteurs ont accès. Au Kenya, Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion (SHEP) est un programme qui forme les petits exploitants agricoles à adopter une approche « agricole axée sur le marché » impliquant le passage à des cultures plus demandées et l'adoption de nouvelles pratiques agricoles. Les chercheurs travaillent avec l'IPA pour évaluer les impacts du programme sur les revenus des participants et d'autres mesures de bien-être telles que la santé et les possibilités d'éducation.  

Question de politique

En Afrique subsaharienne, la principale source de revenus de nombreuses personnes est l'agriculture paysanne, mais les bénéfices sont souvent faibles. L'une des raisons possibles des faibles revenus des petits exploitants agricoles est le manque d'accès aux marchés pour les cultures qu'ils cultivent. Par conséquent, les programmes qui promeuvent « l'agriculture axée sur le marché » – encourageant les agriculteurs à réorienter leur production vers des cultures plus demandées – peuvent être une stratégie efficace pour augmenter les revenus des agriculteurs. Cependant, il existe peu de données rigoureuses sur cette stratégie. Cette recherche fournira des preuves sur la façon dont l'agriculture axée sur le marché affecte le revenu et la consommation des ménages, et comment ces impacts peuvent entraîner des changements dans le bien-être général (y compris la santé, l'éducation et l'équité entre les sexes).

Contexte de l'évaluation

Au Kenya, comme dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, l'agriculture est une source essentielle de revenus pour de nombreuses personnes. En 2017, 38 % des Kenyans étaient employés dans l'agriculture.1 Le programme SHEP (Smallholder Horticulture Empowerment and Promotion) est un projet qui encourage les agriculteurs à réorienter leur production vers des cultures plus demandées, ainsi qu'une foule d'activités visant à modifier les pratiques agricoles, à encourager la coopération entre les groupes d'agriculteurs et à promouvoir l'équité entre les sexes. au sein des ménages agricoles. L'approche SHEP a été conçue dans le cadre d'une collaboration entre le ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche du Kenya et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et a débuté en 2006. SHEP PLUS est la troisième itération du programme, mais la première à être étudiée à l'aide d'un échantillon aléatoire. évaluation.

Détails de l'intervention

Les chercheurs travaillent avec l'IPA pour mener une évaluation aléatoire des effets du programme SHEP PLUS sur les moyens de subsistance et le bien-être des petits exploitants agricoles.

Environ 9,000 18 ménages répartis dans XNUMX comtés participent à l'évaluation, où le programme est déployé sur une période de trois ans.

L'évaluation contient deux niveaux de randomisation. Premièrement, dans chaque comté, le gouvernement du comté choisit un sous-comté pour recevoir le programme et un autre sous-comté pour servir de groupe de comparaison. Deuxièmement, dans chaque sous-comté qui reçoit le programme, 15 groupes d'agriculteurs (d'environ 25 agriculteurs chacun) sont affectés au hasard à l'un des trois groupes :

  • Un groupe qui reçoit le programme durant sa première année
  • Un groupe qui reçoit le programme lors de sa deuxième année
  • Un groupe de comparaison

Dans le programme SHEP PLUS, les agriculteurs et les agents de vulgarisation agricole participent à une série de plusieurs activités liées à l'agriculture axée sur le marché. Les participants, organisés en groupes d'environ 25 agriculteurs, sont formés pour mener des études de marché et ont la possibilité de rencontrer et d'échanger des informations avec les acteurs du marché, tels que les commerçants intermédiaires. En collaboration avec les agents de vulgarisation agricole du gouvernement, chaque groupe élabore un « plan d'action » et apprend des pratiques destinées à améliorer la production agricole en fonction de leur plan d'action.

Les chercheurs mèneront une enquête initiale auprès des participants l'année où un comté reçoit le programme, et une enquête de suivi deux à trois ans après le début du programme, mesurant les impacts sur la consommation, le revenu, la santé, les opportunités éducatives et intra- répartition des ressources des ménages.

Sources

1 Organisation internationale du travail, base de données ILOSTAT. Données récupérées en novembre 2017. https://data.worldbank.org/indicator/SL.AGR.EMPL.ZS?end=2017&start=1991&view=chart.

Le 12 juin 2018