Up in Smoke

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Les foyers améliorés en Inde n'ont pas réduit l'exposition à la fumée, amélioré la santé ou réduit la consommation de combustible des bénéficiaires car ils n'étaient pas utilisés régulièrement et les bénéficiaires n'ont pas investi pour les entretenir correctement.

Près de la moitié de la population mondiale continue de dépendre des combustibles solides, y compris le bois, le fumier, les déchets agricoles et le charbon, pour ses besoins énergétiques. Il a été démontré que la fumée dégagée par l'utilisation de ces carburants entraîne des maladies respiratoires et le cancer du poumon. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe la pollution de l'air intérieur comme la "principale cause environnementale de décès dans le monde", déclarant qu'elle contribue à deux millions de décès par an. Cuisiner avec des biocombustibles contribue également au changement climatique : l'utilisation de biocombustibles libère du dioxyde de carbone (CO2) et du noir de carbone dans l'atmosphère et joue également un rôle dans la déforestation.

Les cuisinières améliorées ont été promues comme une solution simple à ces problèmes. Sur la base de leur conception technique, les foyers améliorés ont le potentiel de réduire les émissions, la consommation de combustible et l'incidence de la pneumonie et d'autres maladies pulmonaires. Les réchauds ont attiré une attention internationale considérable et l'Alliance mondiale pour des réchauds propres a annoncé un objectif visant à ce que 100 millions de ménages adoptent des technologies de cuisson propres d'ici 2020. Une évaluation aléatoire au Guatemala a révélé des réductions substantielles des indicateurs d'exposition à la fumée lorsque des réchauds améliorés gratuits ont été distribués. à 500 femmes et enfants, ainsi que des améliorations dans certaines dimensions de la santé (Smith-Sivertsen et al. 2009). Cependant, ces résultats provenaient d'un cadre contrôlé dans lequel l'utilisation des ménages était étroitement surveillée et les réparations étaient effectuées chaque semaine sans frais. Le réchaud évalué était également trop cher pour les ménages à acheter ou pour être pratique pour une distribution à grande échelle. Des preuves étaient encore nécessaires dans des conditions réelles : dans quelle mesure les ménages utiliseraient-ils et entretiendraient-ils les réchauds ? Compte tenu de ce niveau d'utilisation, quel impact ces réchauds auraient-ils sur la santé des ménages ?

01 juillet 2012